3.6.07

Es la lluta darrera


" Tout cela formait un romantisme de la révolte et de la conspiration qu'il faut bien que tout jeune homme ait connu un jour. Les chants interdits se mêlaient aisément aux évocations de fontaine, d'amour, d'anneau perdu, aux filles sur la tour, aux étoiles dans le ciel. [...]
Je me souviens d'un jour où il m'emmena chez une jeune femme, qui habitait un atelier de peintre à Montmartre. On y rencontrait des émigrés et des conspirateurs. Elle-même, Danoise ou Norvégienne, parlait le catalan avec aisance. J'avançais dans le romantisme. Au cours des années qui suivirent, je perdis Jaumet de vue. Éclata la conspiration de Macia, où il fut naturellement mis en prison. [...]
A la révolution espagnole de 1936, il devint secrétaire général des milices antifascistes, délégué à Paris de la propagande catalane, et il rompit, plus tard, avec les communistes. Il m'a même écrit une fois, pendant la Révolution, pour m'assurer qu'il lisait toujours Maurras, le seul Français qui ait compris la Catalogne".

- Robert Brasillach; in Notre avant-guerre -

Aucun commentaire: