Le cri d'armes ou de guerre se prend pour certains mots qu'une nation, une ville, une maison illustre portaient écrits sur leurs bannières.
Il servait autrefois de signal, soit pour livrer le combat ou se reconnaître dans la mêlée, soit pour rallier les troupes et ranimer leur courage; les chevaliers s'en servaient aussi dans les joutes et les tournois. Ce cri, fort en usage chez les Français et les autres peuples de l'Europe, n'était qu'une coutume renouvelée des peuples anciens.
Parmi les modernes, le cri de guerre n'appartenait qu'aux chevaliers ayant droit de porter bannière. Il y avait donc dans une armée autant de cris que de bannières; mais, outre ces cris particuliers, il y en avait un général pour toute l'armée; c'était celui du roi ou du commandant en chef. Le cri général se faisait unanimement par tous les soldats ensemble au moment de la mêlée, tant pour implorer l'assistance du ciel que pour s'animer au combat; tandis que les cris particuliers n'avaient d'autre but que de rallier chaque homme d'armes sous la bannière de son chef immédiat.
Il servait autrefois de signal, soit pour livrer le combat ou se reconnaître dans la mêlée, soit pour rallier les troupes et ranimer leur courage; les chevaliers s'en servaient aussi dans les joutes et les tournois. Ce cri, fort en usage chez les Français et les autres peuples de l'Europe, n'était qu'une coutume renouvelée des peuples anciens.
Parmi les modernes, le cri de guerre n'appartenait qu'aux chevaliers ayant droit de porter bannière. Il y avait donc dans une armée autant de cris que de bannières; mais, outre ces cris particuliers, il y en avait un général pour toute l'armée; c'était celui du roi ou du commandant en chef. Le cri général se faisait unanimement par tous les soldats ensemble au moment de la mêlée, tant pour implorer l'assistance du ciel que pour s'animer au combat; tandis que les cris particuliers n'avaient d'autre but que de rallier chaque homme d'armes sous la bannière de son chef immédiat.
Le cri des rois de France est "Mont-Joie, Saint-Denis!".
Raoul de Presles, qui vivait sous Charles V, dit que Clovis combattant dans la vallée de Conflans-Sainte-Honorine, la bataille s'acheva sur la montagne où était une tour appelée Mont-Joie. Robert Scenel, évêque d'Avranches, dit que Clovis, se trouvant en danger à la bataille de Tolbiac, un peu avant d'embrasser la religion chrétienne, invoqua Saint-Denis sous le nom de Jupiter en criant: Saint-Denis! mon Jove! d'où on fit ensuite Mont-Joie.
Les anciens auteurs n'ont point donné la véritable origine de ce cri, et l'opinion la plus accréditée aujourd'hui est celle d'Huguet de Saint-Cher, qui rapporte que les pèlerins avaient coutume d'appeler Mont-Joie des monceaux de pierres sur lesquels ils plantaient des croix: Constituunt acervum lapidum, et ponunt cruces, et dicitur Mons-Gaudii. Del Rio atteste la même chose des pèlerins de Saint-Jacques en Galice.
Il existait une grande quantité de monts-joie sur la route de Saint-Denis, et quand on allait chercher l'oriflamme que nos rois y avaient déposée on criait sur toute la route: Mont-Joie Saint-Denis!
Ce cri était répété à la guerre, et devint ainsi celui des rois de France.
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